Transhumanisme : à quel moment cesse-t-on d’être humain ? Publié le 06/03/2025 J’ai reçu un mail aujourd’hui. Un délire sur comment la conscience humaine pourrait remplacer les GPU comme carburant informatique. Un réseau où des cerveaux en veille, inconscients, feraient tourner la machine mondiale. Ça te fait marrer ? Moi aussi, au début. Mais en y pensant, avec tout ce qu’on a vu niveau techno, c’est pas si con. Notre generation voit deja l’humain se faire éjecter de la création. Les IA piquent les œuvres des artistes. L’automatisation dégage les ouvriers et la surveillance numérique fait de nos vies privées des produits à vendre au kilo. Mais là, on parle d’un autre délire, un truc encore plus tordu : aller chercher direct dans ta tête. Quand ton cerveau devient une batterie On sait tous que ton cerveau, c’est une machine de guerre, c’est un supercalculateur bio qu’on ne capte même pas encore à fond. Alors pourquoi pas le pirater ? Si les serveurs coûtent une blinde et que les GPU bouffent trop d’énergie, pourquoi pas exploiter la plus grosse ressource sous-cotée : toi, moi, nos têtes ? Imagine un futur où : Tu dors, et pendant ce temps, ton cerveau bosse pour le cloud. Nous qui sommes des pays pauvres devenons des piles invisibles du digital mondial. L’humanité entière se retrouve câblée en réseau neuronal géant, sans même le savoir, sans avoir signé quoi que ce soit. Y’en a qui vont te vendre ça comme un rêve. Une fusion “naturelle” entre toi et la machine, une étape logique, presque poétique, le Transhumanisme. Moi, je vois juste la fin de la ligne : le moment où nous ne sommes plus rien qu’un outil. On nous a vendu le numérique comme la grande libération. Meilleure vie, plus de pouvoir, blablabla. Sauf que toutes les technos, depuis toujours, finissent par te mettre une laisse. Ça marche pareil à chaque fois : On te la présente comme un cadeau. “Optimisation cognitive”, “révolution du cloud”. On te fera croire que prêter ton cerveau, c’est participer à un truc noble.Ensuite, ça s’installe. Comme le smartphone ou les scans d’iris. Tu peux plus vraiment dire non sans passer pour un dinosaure.Et à la fin, t’as plus le choix. Si t’es pas dans le réseau, t’existes plus. T’es hors jeu, fini, kaput. Et soyons clairs : ça va pas profiter à tout le monde. Les riches auront leurs jouets high-tech et leur confort pendant que des milliards de cerveaux du Sud seront pompés gratos. Le taf pas cher, ce sera plus porter des briques, ce sera laisser son subconscient se faire siphonner sans rien demander. Et quand ils auront optimisé ça, quand ces réseaux de consciences seront plus forts que toi, ben t’es cuit. OBSOLESCENCE, mon pote. T’es plus qu’un vieux modèle qu’on jette. Au suivant. La fin ultime: plus rien de nous Déjà, l’IA remplace les créateurs. L’automatisation dégage les prolos. Mais quand ta pensée elle-même sera pompée, vendue, manipulée… qu’est-ce qui reste de toi ? Quand ton esprit sera branché à un système qui te dépasse, quand la frontière entre ce que tu penses et ce qu’on te fait penser aura disparu, tu seras quoi ? Une coquille vide avec des illusions de liberté. Parce que dans un monde où même tes rêves appartiennent à la machine, t’es qui, toi ? Et ne te fais pas d’illusions : ça sera pas “optionnel”. Le smartphone, c’était un gadget, maintenant c’est ta vie. La biométrie, c’était optionnel, maintenant c’est partout. L’IA, un jouet, maintenant ton boss. Quand ta conscience deviendra une marchandise, tu pourras pas te barrer. Ce futur a la black mirror, moi, je veux pas en entendre parler. C’est pas un truc à tester, c’est un truc à flinguer direct. Et j’exagère a peine.Citez-moi une seule fois où une grosse techno a fini au service de tous, sans qu’on se fasse entuber quelque part. Si on veut pas finir comme des piles humaines pour cette bete apocalyptique, faut poser des limites maintenant. La dernière chose qui nous appartient—nos pensées—on va pas la laisser se faire bouffer par un système qui s’en bat les couilles de nous. En savoir plus sur komy thomas Subscribe to get the latest posts sent to your email. Saisissez votre adresse e-mail… Abonnez-vous